Appel à la grève dans l'éducation le 24 novembre
ACTU / La FSU,
première fédération syndicale d'enseignants, appelle à une journée de
manifestations contre les suppressions de postes et pour la revalorisation des
personnels.
La FSU, première fédération syndicale d'enseignants, appelle à "une journée de grève et de manifestations" dans l'éducation et la recherche le 24 novembre, a-t-on appris mercredi 21 octobre. Le syndicat entend notamment dénoncer les suppressions de postes et plaider pour la revalorisation des personnels.
"Dans l'éducation et la recherche, (...) elle décide d'une journée de
grève et de manifestations le 24 novembre pour un système éducatif qui assure
la réussite de tous les jeunes", indique un "texte action" disponible sur son
site internet.
Elle appelle "tous les personnels à y participer massivement, et à
débattre dès le jour de la grève, en AG, des suites".
Le mouvement, qui concerne le primaire et le secondaire, se positionne
"contre les suppressions de postes, pour l'augmentation des recrutements
aux concours, pour une autre réforme de la formation des enseignants, contre la
précarité, pour les salaires et la revalorisation de l'ensemble des personnels,
pour la défense des statuts", détaille le texte.
Dans un communiqué distinct, le Snes-FSU, premier syndicat des professeurs des
lycées, juge que cette grève sera aussi "un moment fort pour porter nos
exigences pour une réforme des trois
voies du lycée axée sur la démocratisation et la réussite de
tous les jeunes".
La FSU, qui aimerait être rejointe le 24 novembre par d'autres organisations
syndicales, précise dans son texte "prendre contact avec l'ensemble"
de ses homologues de l'éducation pour "leur re-proposer l'organisation
commune de cette journée".
"Dans l'éducation, les effets cumulatifs des milliers de suppressions de
postes se font déjà lourdement sentir (effectifs, maternelle, aide aux élèves
en difficulté, remplacements, mise en péril des services administratifs,
dégradation générale des conditions de travail)", rappelle le texte.
Il souligne en outre que "les prévisions du budget 2010, avec 16.000
suppressions supplémentaires, vont encore alourdir la facture et menacent la
formation et le recrutement des maîtres (postes aux concours, année de
fonctionnaire-stagiaire)".
(Source Nouvelobs.com)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20091021.OBS5368/lsreactions00e5.html?l=0
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