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collectif citoyen du sud gironde pour l'école
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26 octobre 2009

Courrier d'un PE1 (Professeur des écoles Première année) à propos de la formation

ACTU / Courrier reçu par mail et retranscrit tel quel...

Petit PE1 escroqué par ChatelQ et Pcresse, lâché par une partie des formateurs et administrateurs des IUFM et des universités, méprisé par la FSU dirigée par le SNES, je prépare le concours PRCE [CRPE : Concours de recrutement des Professeurs des Ecoles] en 2009-2010 sans même savoir combien il y aura de postes (tout le monde trouve ça normal et poli de nous apprendre deux jours avant le concours qu'il y a aura encore moins de postes que les années précédentes).

Si j'ai le concours, je serai envoyé directos sur le terrain (je m'attends au pire: un jour dans une commune en cycle 1, un jour dans une autre en cycle 2 et un jour dans une troisième en cycle 3) sans rien savoir de l'éventuelle formation que ChatelQ me réserve, mais en sachant déjà que ce sera le grand n'importe quoi.

Si j'ai pas le concours, on me donnera peut-être 60 points ECTS (*) de lot de consolation, à condition que je ne rate pas trop mon premier "concours noir" de décembre 2009 et, franchement, j'ai déjà des doutes en français parce que la synthèse, j'en ai jamais fait, le programme de grammaire est démentiel et avec un stage d'une semaine de pratique accompagnée je ne me sens pas au top pour la question complémentaire.

On me donnera peut-être 60 points ECTS d'un M1 qui n'existe pas pour aller dans un M2 qui n'existe pas encore. Ce sera au mois de juillet, une fois que les zorros seront terminés.

Et voilà que ça s'agite déjà dans les officines pour la place du concours dégradé de l'année 2010-2011. Et là je m'y perds :

Si c'est en septembre-octobre 2010, j'aurai à peine fini les zorros (et sans doute pas digéré ma déconvenue) que déjà je serai invité à me réinscrire à un concours bricolé à la hâte par de zélézagents sinistériels et à remettre ça sur des programmes et des épreuves différents auxquels personne ne m'aura aidé à me préparer.
Mais, bon, au moins, je serai (à quel prix ?) dans un M2 qui n'existe pas encore où j'attendrai sagement mais sans trop d'espoir les résultats d'une inadmissible admissibilité.

Si je l'ai pas, l'admissibilité, en novembre, mes parents vont gueuler que je me sois inscrit dans un M2 qui ne me permettra pas d'être recruté ou alors comme bouche-trou de tous mes copains déprimés par leur réussite au concours d'avant.
Mais je me goure peut-être : le concours dégradé de 2010-2011, il aurait plutôt lieu en septembre-octobre 2011. Mais alors, si j'ai mes 60 ECTS en juillet 2010 et mon M2 (qui n'existe pas) en juin 2011, ça veut dire que je passerai l'admissibilité l'année universitaire d'après (2011-2012), mais qu'est-ce que je ferai en attendant l'admission de juin 2012 ?

Il faut avoir l'esprit plus tordu que Sarkofion réunis (et c'est pas peu dire) pour avoir songé (ou collaboré, je pèse mes mots) à une machine aussi ubukafkaïenne que celle-là, sauf que ça me fait pas rire du tout.

Merci de m'éclairer, chers Diogènes !
Message transmis par mon formateur dégoûté.

 

(*) Les points ECTS

Le parcours intégré DNSPM / Licence / DE valide des unités d’enseignement dans le cadre du système européen de transfert de crédits (ECTS : European credit transfer system), mis en place à la suite de la déclaration de Bologne signée par 33 pays européens en 1999 et revue en 2001.

Les deux principaux éléments de l’ECTS sont :
- le système de crédits (les points de crédits reflètent la charge de travail d’une unité d’enseignement en volume horaire de cours et travaux personnels d’étude et de recherche),
- l’échelle de notation  (les notes de l’évaluation mesurent les résultats de l’étudiant).

Des points de crédit sont attribués à chaque unité d’enseignement pour refléter la charge de travail correspondant à cette unité d’enseignement en proportion de la charge annuelle de travail requise par étudiant dans une institution de formation. La charge de travail d’une année universitaire est égale à 60 points de crédit ECTS ; elle comprend des cours et séminaires, des stages pratiques, des travaux personnels d’études et de recherche.

Un étudiant obtient les points de crédit ECTS d’une unité d’enseignement si les résultats obtenus dans cette unité d’enseignement remplissent les critères requis par l’institution. L’ECTS rend également possible la conversion des notes obtenues dans un système national en notes qui leur correspondent au plus près dans un autre système.  Le diplôme terminal est délivré si l’étudiant a validé l’ensemble des points ECTS pour les unités d’enseignement suivis dans l’institution d’origine et l’(les) institution(s) d’accueil à l’étranger et si la moyenne globale des résultats obtenus correspond à la moyenne requise pour l’obtention du diplôme.

(Source PESM Bourgogne)

http://www.pesm-bourgogne.fr/node/55

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